Marathon des Causses 2014 : CR de Sylvain BRESILLION
Marathon des Causses 2014 : CR de Sylvain BRESILLION

Marathon des Causses 2014 : CR de Sylvain BRESILLION

Par Sylvain BRESILLION.

Vendredi 24/10/2014, départ direction Millau (12), pour récupérer mon dossard pour le Marathon des Causses.
Les Templiers n’étaient pas du tout à mon programme ,mais Sébastien s’étant blessé, il y avait un dossard à récupérer… alors pourquoi pas?
Les affaires préparées la veille au soir, le réveil un peu tard par rapport à mon heure de départ souhaité et je pars…sans ma trousse de toilettes…
7 heures de route plus tard, j’arrive tranquillement devant le festival et me gare juste à côté. Merci mon gps! Il fait un super soleil, ça change de la grisaille du nord!

Je fais le tour des stands matos rapidement, la CB ayant suffisamment chauffé cette année étant habillé de pied en cap avec tout le matériel adéquat. Puis viennent les stands courses où je croise JMG et son stand du Trail de l’Oisans. On fait un brin de causette, surtout moi! et on fait le point sur la Diagonale que je suis depuis le matin. La voisine de stand de JMG n’est autre que la compagne de Renaud Rouanet qui dispute aussi la Diag (il finira 13ème) et je l’informe aussi de l’évolution de son champion. Enfin arrivé au bout et je récupère mon dossard, fais le plein de flyers de courses, un bon moyen de réfléchir au calendrier de la saison prochaine et s’occuper pendant les longues soirées d’hiver. Je repasse voir Jean-Marc pour papoter puis je le laisse tranquille en rejoignant le TTT-gîte à Nant.
Les trois TTT sur la Diag continuent leur progression et les TTT des Templiers assurent comme des bêtes ce vendredi, plusieurs podiums dans différentes catégories!
Je fais la connaissance de JPEG le chasseur de bécasses qui arrive du Vercors et qui va faire la même course que moi. Nous rejoignons l’ensemble des membres du TTT pour un dîner très pâtes, préparation de course oblige…

Le départ pour le marathon est prévu pour 13h15.
Le matin je suis rivé à mon téléphone.
Juliette continue à cartonner et je surveille aussi mon guide de la reco UTMB de juin qui en septembre avait déjà eu l’outrecuidance en solo de devancer Le Mayou en relais à l’UTV. Il finira 22ème de la Diag avec un peu moins de 2 heures d’avance sur notre super Juliette, 29ème et 2ème au scratch féminin, chapeau bas!

Le temps est au beau fixe ce midi on ne va pas avoir froid. Je décide de partir vite car dans mes souvenirs la première montée était assez étroite bien que la veille au soir Mister Templiers et Mayou m’on dit que ce n’était pas le cas, écoute Sylvain!. En fait non, et nous ne sommes que 900 au départ soit une petite moitié des Templiers version 2011.
Mon cardio s’emballe après le plat, les coureurs à côté de moi continuent de trottiner je me décide à marcher car je ne suis pas venu d’aussi loin pour bâcher. Effectivement j’étais parti trop vite, mon père m’a dit qu’au 10ème km j’étais dans les 100 premiers et donc… pas à ma place!
Après jusqu’au premier ravitaillement (km 25.6) il y a beaucoup trop de plat pour moi, au moins 15 km en tout après la première montée, et seulement 2 petites descentes et 2 petites montées. Je perds beaucoup de places sur le plat et ne sais pas quand sortir mes bâtons (zut de zut je n’ai pas pris le profil avec moi) je les sors, les déplie puis les replie puis les déplie et les replie et me viande avec un fil de fer barbelé en rangeant définitivement ces satanés bâtons! Pas de bobos pour cette fois.
La première descente est frustrante, mes jambes veulent gazer mais difficile de doubler. A la 2ème descente c’est un peu plus large et je double « gauche », « gauche », « droite » et redouble quelques-uns qui venaient de me doubler sur le plat. Au moment de la remontée des crampes au deux mollets surviennent, chouette! Après 2h20 j’avais déjà dû m’arrêter pour étirer les mollets et descendre les booster. Et hop je me fait redoubler.
Après, un long passage de terrain plat au milieu de la forêt. Lorsqu’on en sort et qu’on aperçoit la vallée, c’est magnifique avec de temps en temps le viaduc de Millau que l’on observe au loin. Enfin le premier ravitaillement arrive, j’avais pris 1.5l d’eau et j’avais tablé entre 3h et 3h30 donc ça va mais avec la chaleur il était temps d’arriver, le camel presque à sec. Je reprends 1 l estimant qu’il me faudra deux heures et ainsi sauter le 2ème ravitaillement.

km 25.6 Temps de course 03:18:50 396ème

Le début commence en descente (chouette!), le moral revient et je mets les gaz. C’est le seul moment où je double, il n’y a que là où mes jambes me disent « envoie la gomme! » alors j’en profite. Toutes les bonnes choses ayant une fin ça remonte. le prochain ravito était indiqué au 28.5km et il tarde vraiment à venir, le temps passe… Puis encore du plat et je n’avance pas…Le ravito arrive enfin et c’est la ferme du Cade. Pour info au marathon il n’y a pas de bière, avis aux amateurs! Juste pour les Templiers 🙁 Finalement je prends quelques tuc car je sature en sucré. Merci JPEG pour les 2 vache qui rit ça m’a bien aidé avant ce ravito. Même pour des courses aussi « courtes » il faut que je prévois d’emmener du salé…

km 31.8 Temps de course 04:32:15 372ème

Il me reste encore un peu de plat mais c’est à majorité en pente légèrement descendante puis après une bonne descente que j’attends avec impatience! C’est vraiment dès que ça descend un peu que je rattrape du terrain avant d’être stoppé par du foutu plat! La descente sur Millau arrive enfin et je peux lâcher les chevaux pour doubler des coureurs que je n’avais pas vu pour certains depuis au moins une heure. L’arrivée est au dessus du départ ce que je ne savais pas car je me suis mis à marcher sur le petit faux plat montant pensant qu’il restait au moins une petite cinquantaine de mètres de déniv – pour finir, eh non! Un gars derrière moi me dit « cours, il y a les caméras, on est presque arrivés! » et c’était vrai, pour l’arrivée…

km 37.7 Temps de course 05:25:18 346ème

Mister Templiers et Hélène sont là pour m’accueillir, chouette! Et le t-shirt finisher est à ma taille, pas comme le pyjama manches longues que j’avais eu à l’arrivée des Templies en 2011.
D’ailleurs si vous allez au Népal et que vous croisez un népalais avec un t-shirt des Templiers 2011 avec des manches qui vous paraissent bien courtes pour l’ensemble (je les avais fait raccourcir), c’est le mien! Dîner bien mérité au TTT-gîte avec ceux qui vont peu dormier cette nuit because Templiers, je leur passe bien volontiers le relais, saison terminée pour moi!

Les courses aux Templiers nécessitent une véritable préparation marathon les 3-4 semaines avant la course afin de se déshabituer à l’entraînement en terrain vallonné.

2 commentaires

  1. sylvain

    J’ai fini bien crevé. Du coup je fais ma coupure maintenant en ne courant plus que le dimanche tranquillou. Au off alors d’autant que je viens pour faire le 35, il ne faudra pas que je fasse trop attendre les autres dans la montée ;-). Repos encore pour être au top dans 10 jours 🙂

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